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De la relativité du temps

Qui n’est pas effrayé par le temps qui passe… inexorable, insaisissable, incontrôlable. Nous sommes tous un jour ou l’autre débordés par cette frénésie infernale, sensation de ne jamais être dans le temps juste.

Il y a ceux qui détestent être en retard. Leur propre retard les met dans un stress violent, le retard des autres les met en colère.

Il y a ceux qui sont toujours en retard, comme pour défier le temps, lui faire un « pied de nez ». Mais jamais ils n’en retirent victoire.

Et il y a ceux  qui « sont » tout simplement, ni en retard, ni en avance. Ceux qui ont trouvé le temps juste. Ils traversent la vie, sereins au sein de l’éternel présent. Il faut beaucoup de vigilance.

Pourtant le présent est le seul temps, non temps,  qui existe vraiment, nous ne pouvons être ailleurs.

Parce que « ailleurs » est une illusion.

Si je ne suis pas dans le présent, c’est que je suis resté dans le passé et j’ai disparu, ou bien je suis dans l’avenir et je n’existe pas encore.

C’est terrifiant!

Alors pour me rassurer j’oublie des morceaux de « qui je suis » dans le passé. Mais mon inconscient s’empresse de les repêcher pour me procurer un peu joie ou bien trop souvent beaucoup de souffrance.

Ou je me projette mes pensées dans l’avenir sans me rendre compte du pouvoir créateur qu’elles ont sur mon présent et sur mon futur et je deviens leur victime consentante.

Toute cette énergie dépensée pourquoi ?

Pour me fuir moi même, pour fuir mon Être, celui qui est éternel et auquel je ne peux échapper.

Pour fuir Qui je Suis véritablement

Namasté

 

12 Comments

  • Yul dit :

    C’est beau !!!

  • chouffot dit :

    Je ne me voyais pas comme « victime consentante » mais plutôt comme un castor. Le castor a-t-il une idée du temps ?!
    B

  • Yves Daniel dit :

    bonne chance, Anne, pour ton blog et merci de rappeler la relativité de la perception du temps…il est un état où la perception du temps qui passe disparaît…

  • Très bon début !
    À poursuivre donc.
    Le passé fait souvent souffrir, car on se dit qu’on aurait dû, pu faire autrement.
    L’avenir n’est qu’illusions et rêves (Il en faut un peu tout de même pour avancer)
    Restons cependant humble, car nous savons (sauf quelque un(e)s) que dans 100 ans (c.à.d. rien dans le temps universelle), nous ne serons plus que poussières.
    Il faut savoir s’arrêter et se poser, pour se resynchroniser avec le monde et notre environnement :
    (C’est l’histoire de 2 personnes qui courent autour d’un arbre chacun voulant rattraper l’autre 🙂 )
    Reste à savoir être dans le présent et surtout savoir l’apprécier, et le vivre sans forcément faire des choses extraordinaires.
    La méditation peut nous être d’un grand secours . . .

  • vinot dit :

    Bonjour Anne, moi, je fais des constellations encestralles qui
    m’aident à me sentir mieux, mais je suis toujours à l’écoute de nouvelles évolutions. bisous et bon vent à ton blog

  • Maria Loire dit :

    Te souhaiter bon succès c’est déjà se projeter alors un gros hug est un présent à l’instant où tu le reçois.

  • Saulnier dit :

    Bonjour Anne,
    Ton article a une résonance particulière en moi. Je me retrouve tout à fait avec le livre: « Bouddhisme au quotidien » que mon fils m’avait fait lire. C’est là que j’ai réellement pris conscience que je devais vivre le moment présent et que je me suis senti, tout à coup beaucoup mieux, beaucoup plus serein
    Claude

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